DANTZA
Espagne/Pays Basque – 2019 – 98min
Réalisé par Telmo Esnal
Avec Gari Otamendi dans le rôle du Maître, Amaia Irigoyen dans celui de la Reine, Ainara Ranera l’Amante, Joseba Astarbe l’Amant, Josu Garate dans le rôle d’Amaterasu
n° visa 151 501 – distributeur 3437 (Cinéma l’Atalante – Gabarra Films)
Sortie le 4 septembre 2019
Synopsis:
La tempête éclate, après une longue journée de travail dans les champs. Quand la pluie cesse, la vie refait surface, au cœur des terres autrefois stériles. Un fruit éclot et mûrit, résiste aux assauts de la maladie, et devient la pomme qui va donner naissance au cidre. Vient ensuite l’heure de fêter la récolte, trinquer, et célébrer l’amour.
Dantza est une fresque spectaculaire et poétique qui explore les racines et les expressions diverses de la danse basque. C’est une histoire qui traite du cycle de la vie, de la lutte pour la survie. La musique, elle, accompagne ce quotidien.
Dans Dantza, la danse se fait langage universel, un chant poétique destiné à célébrer la tradition, la terre, son peuple, ses mythes et ses coutumes. C’est un conte sur le miracle de l’existence.
Le mot du réalisateur, Telmo Esnal:
Dantza, est une histoire racontée par la danse c’est un conte chorégraphié. En utilisant la danse basque, nous avons raconté un récit cyclique, hors du temps, qui peut être l’histoire de n’importe quel peuple. Une histoire proche de la vie, de la nature, de l’ensemencement et de la récolte. Pour ce faire, nous utilisons la symbolique qui se cache derrière chaque danse: les “danses en chaîne”, “danse des épées”, des danses nécessitant des ceintures traditionnelles ou encore des boucliers. Les danses sont des symboles mouvants, et chacune renferme un sens. Ces symboliques sont très semblables à travers l’Europe, et même en Asie; c’est un récit universel, à même d’être compris partout dans le monde. Je vois beaucoup de similitudes entre le monde de la danse et celui du cinéma; cela faisait longtemps que je ressentais le besoin de faire ce film.
Dantza est construit en trois niveaux. Tout d’abord, nous avons considéré les 40 ans de travail, par le chorégraphe et folkloriste Juan Antonio Urbeltz, sur lesquelles nous avons basé la structure et la symbolique du film. Ensuite, le sculpteur Koldobika Jauregi s’est chargé de créer l’univers esthétique qui porte le récit du film; les costumes, le maquillage, les accessoires et les éléments de décor, qui sont à l’origine de l’atmosphère si particulière du film. Et enfin, mon rôle: trouver la danse qui s’accorde le mieux à chaque moment du film, la placer, comment la filmer… Ce genre de décisions. En somme, le rôle du réalisateur.
Je ne voudrais pas oublier l’importance de la musique. Pascal Gaigne a fourni un travail impressionnant, afin d’attribuer à chaque pièce le “ton cinématographique” adéquat, tout en travaillant sur des morceaux au préalable composés par Mariam Arregi et Mikel Urbeltz.
Il est important d’évoquer aussi le travail de post-production de Xanti Salvador, car n’oublions pas que c’est un film musical. Chaque danse possède sa propre musique. Je ne peux pas omettre de parler de la belle et indispensable photographie de Javier Agirre qui a permit aux propositions esthétiques de Koldobika de fonctionner visuellement. Dantza est avant tout un travail conjoint, entre chaque collaborateurs ayant participé au projet. C’est mon travail le plus personnel et collectif à la fois.
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